L’infanticide survenu dans l’Eure le week-end dernier nous touche tous et toutes. C’est d’abord le drame d’une enfant maltraitée qui n’a pas pu être sauvée. C’est aussi le drame d’une école et d’une directrice qui se retrouve suspendue à titre conservatoire.

A ce stade, cette décision du Rectorat n’est pas une mesure disciplinaire mais une mesure de protection à l’égard de la collègue, elle n’en reste pas moins difficile à vivre et le terme « suspension » est malheureusement connoté négativement. Le Sgen-CFDT en appelle à un traitement digne et bienveillant de cette affaire.

C’est l’occasion de rappeler que les équipes enseignantes sont parfois démunies face à des situations de soupçon de maltraitance : manque de formation, de temps, de moyens humains, d’accompagnement. La protection de l’enfance est un enjeu majeur de notre société et l’Education nationale doit prendre sa part pour que les conditions de dépistage soient les plus efficientes possibles afin qu’un tel drame ne se reproduise pas.

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